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Genova 2e partie

Nous sommes prisonnières de l'Italie ! On attends un nouveau carburateur pour la voiture, nous devrions pouvoir partir lundi... Mouais...

 

Comme je vais mieux et malgré la chaleur, nous avons décidé de visiter la ville de Genova et demain nous iront à la plage.

 

Je suis bronzée comme un fermier! Ça va être cute sur la plage !

 

Voici quelques photos prise cet après-midi, et je peaufinerai les autres textes plus tard... J'aimerais ajouter quelques liens en plus...

 

Fauve
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Genova / Italie


26 au ... juillet


 


 


26 juillet 23h


Genova : la voiture n’a pas tenu jusque là. Elle sortait pourtant du garage. Il a fallu rappeler l’assurance pour qu’on vienne la remorquer une fois encore. En fait, nous avons de la chance dans notre malheur car une fois arrivées dans la ville juste avant, la première personne à qui j’ai demandé, nous a montré le chemin avec sa voiture car il ne parlait ni français ni anglais ni allemand. C’est tellement gentil ! Il nous a amenées à un hôtel et là on nous a fait un prix pour que nous n’ayons pas de soucis avec l’assurance. Ça laisse songeur, ça permettra de payer les réparations, car bien sûr, la main d’œuvre n’est pas prise en charge par l’assurance ! Enfin, s’ils nous changent les pièces et que la voiture fonctionne correctement, ça sera déjà ça. Parce que là, franchement, nous nous demandons si nous devons continuer ou pas !


 


C’est vraiment stressant de rouler avec une voiture qui semble vouloir s’arrêter sans cesse et qui sent le brûlé ! Je me demande ce que nous réserve le soleil demain matin, nous sommes arrivées à 11 heures du soir, alors nous ne savons rien du paysage. Nous nous doutons bien qu’il doit y avoir de la montagne à cause de tous les tournants que nous avons faits… mais sommes-nous dans un beau décor ? Je prendrai la suite de ce texte demain pour vous dire ce qu’il en est.


 


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 27 juillet


Le panorama est très joli même si il a un chantier juste à côté de l’hôtel. Cela faisait très longtemps que nous n’avions pas eu de chambre aussi bien insonorisée et sombre une fois les rideaux tirés.


 


….En ce qui concerne l’assurance, ça se passe un peu mieux mais c’est encore du sport pour avoir les informations. Nous ne savons toujours pas à quelle sauce nous allons être mangées. Nous sommes fourbues, stressées et notre corps commence à lâcher par endroit. Nous ne savons toujours pas si nous allons continuer le voyage en payant le surplus de location de véhicule, si la voiture va être réparée, si elle va être considérée comme épave, si cela va me coûter une fortune…  


28 juillet


….Enfin une réponse : la voiture a besoin de se faire décrasser le carburateur et changer la pompe à essence. Au lieu de coûter plus de 800€ ça coûtera 150€ et ça peut être fait en une heure. Nous sommes fourbues et pas encore reposées mais au moins, c’est une bonne nouvelle…


 


Pendant que je vous écris, nous avons notre première pluie depuis le 4 juillet! Un magnifique orage sur la montagne !


 


So


 


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27-28 juillet


Jusqu'à maintenant, je n’ai pas vue Genova de très près… J’ai passé mes deux premières journées au lit, cette canicule, le stress de la voiture qui brise, le manque de sommeil, etc. auront eu raison de mon système nerveux et j’ai dû dormir presque 24h … Je me fais vieille !!!


 


Fauve

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Venise / Italie


Venise 23 au 26 juillet


 


Nous sommes partie vers Venise en trépignant d’impatience mais aussi consciente que cette destination allait nous coûter très cher…On peut se l’imaginer facilement.


 


Environ à 45 kilomètres de Venise, l’auto a décidé d’arrêter tout simplement… La chaleur a eu raison d’elle mais comme elle est bien élevée, elle s’est arrêtée au guichet du péage sur l’autoroute. Il n’y avait pas meilleure place pour faire une pause…Tite cocotte…


 


Nous avons dû la pousser jusqu’à l’aire de pause et Sophie, en femme organisée et prévoyante, avait pris une assurance spéciale pour ce genre de difficultés. Tout a été pris en charge, ils nous ont fait dormir à San Dona, non loin de Venise, pour la première nuit, le temps de faire faire un devis, de l’accepter et nous leur avons demandé de nous faire attendre à Venise, puisque c’était notre destination… Du coup, on a eu à payer qu’une seule nuit sur 2 à Venise. Un beau cadeau considérant que tout ça aurait pu tourner au cauchemar !!!


 


 


Venise


Que dire…


Romantique ? Sublime ? Il faut surtout la rencontrer au moins une fois dans sa vie… Malgré la chaleur presque insupportable, je la déguste lentement. Même la lumière paraît rose…


 


Je vous laisse l’admirer…


 


Fauve 


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Venise et les Vénitiens, c’est tout un poème ! Quelle tchatche (verve) !


Les gens vont directement vers vous, vous vous sentez immédiatement accueillis ! Je suppose que certaines personnes doivent se sentir agressées par ce côté si latin, mais en ce qui nous concerne, nous adorons ça. C’est tellement agréable d’avoir un sourire, un bonjour et même un peu de cinéma dès que l’on pousse une porte. Fauve fait fureur ici, peu d’hommes ne réagissent pas sur son passage, c’est très rigolo. En même temps, rien n’est « lourd », tout est dans la gentillesse et seul les femmes des messieurs qui en ont y trouve à redire ! Même leur insistance est bon-enfant ! On sent bien que si on le prend comme un jeu, rien ne sera imposé.


 


Les dames aussi sont chaleureuses, surtout si nous montrons que nous apprécions ce que l’on nous dit ou nous offre. J’ai en mémoire une dame qui nous a conseillé de choisir une pizza et qui m’a fait préparer des pâtes avec des artichauts parce que j’en avais envie, elle était tellement contente que nous apprécions, qu’elle nous a laissé prendre le cappuccino sur la terrasse alors que nous aurions pu en profiter pour nous sauver sans payer ! Cette marque de confiance nous a touchées.


Complément d’informations du soir : Fauve s’est vu proposer un tour de gondole gratuit ! Mais par sécurité elle a refusé. Impressionnant quand même quand on sait que le prix est de 160€ !


 


Au souper, nous avons fait la connaissance de Gérard et Christiane de la Réunion, des gens formidables. Ils se sont rencontrés grâce à Internet et ont appris à se connaitre peu à peu en dévoilant leurs âmes, leur magnifique histoire dure depuis cinq ans, c’est un vrai conte de fée. Ils habitaient aux antipodes et pourtant cela n’a pas empêché leur amour de naître, une belle leçon de détermination et d’espoir aussi, le bonheur sur leur visage fait un bien fou.


 


Nous sommes allées prendre des photos de la place San Marco de nuit, quelle ville fabuleuse ! Je suis amoureuse de Venise depuis le premier jour et je sais qu’il n’y aura pas un jour de ma vie où je n’attendrai la prochaine rencontre. Fidèle à mon idée, je me suis perdue dans la ville, il faut se perdre au moins une fois dans Venise pour comprendre à quel point c’est indispensable pour rencontrer les Vénitiens : le seul moyen d’accéder aux marchés, à la vraie vie locale est d’arriver là où il n’y a plus de touristes.


 


NB : Partir de Venise ne fut pas aussi idyllique qu’y venir. L’assurance n’était pas rassurante… voire même elle était paniquante, personne ne savait ce qui était prévu et personne ne semblait au courant des décisions de son collègue précédent. De plus, certains annonçaient qu’ils faisaient une chose et quand un autre reprenait le dossier, rien n’avait été fait ! Puis est arrivé ce que j’appellerai le pompon, une ordure de taxi-bateau nous a laissé porter les bagages alors que Fauve a le dos blessé, et quand le porteur de l’hôtel nous a gentiment aidé à porter, il s’est retrouvé avec tout sur les bras et l’autre qui sifflotait ! Puis comme nous étions outrées, il a fait claquer le bateau sur les vagues pour que Fauve ait encore plus mal, j’ai du le menacer de lui faire des ennuis si elle devait aller à l’hôpital par sa faute pour qu’il se calme à peine. Puis il a ballées nos valises sur la berge en refusant de m’aider à les porter… trois marches plus haut ! Même le service de porteur des bateaux-taxi s était choqué ! Heureusement que le chauffeur de taxi (voiture) était un vrai gentleman parce que nous aurions pété une durite ! Argh !


 



 So


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Zagreb / Croatie


Zagreb 20 au 23 juillet


 


Zagreb, que de péripéties pour se connecter ! L’hôtel offre un service Internet mais le problème c’est qu’il faut comprendre comment ça fonctionne. Pour configurer le tout, la réceptionniste a du faire venir le service informatique, les deux messieurs ont été très impressionnants d’efficacité : en une demie heure, les deux ordinateurs étaient prêts à l’emploi malgré la barrière de la langue. La connexion est enfin établie ! Pour la prochaine fois, l’hôtel saura donner les bonnes indications aux clients.


Dommage que nous ayons perdu une journée dans la bataille, car il a fallu attendre ce matin pour que les informaticiens soient disponibles. Enfin, je suppose que ça fait partie des aléas du voyage.


Je trépigne d’impatience à l’idée de visiter les trois châteaux des environs, ils sont superbes !


Le serveur du restaurant est particulièrement sympathique, il a compris que nous aimions les langues et il nous a appris à dire « bonjour », « merci » et « bon » ! Il faut dire respectivement « dobro iutka » (je ne sais pas si je l’écris correctement, je vais devoir vérifier ça), « hvala » et « dobro ». Nous sommes toutes fières de nous appliquer à prononcer les mots correctement. C’est tout de suite plus sympathique quand on peut montrer que l’on attache de l’importance à la langue d’autrui parce que c’est vraiment quelque chose qui touche à l’identité de la personne.


Cet après-midi nous irons visiter le centre-ville. La première étape sera le centre d’information. Le pays nous accueille a bras ouvert, c’est un bonheur !


 


Sophie


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Quel beau pays, si petit mais si grand en même temps. Très vert et montagneux, ça fait du bien à l’âme que de voir du vert et de pouvoir respirer l’air des montagnes…


 


C’est la canicule,  il fait entre 33 et 40 Celsius + l’humidité…Il fait près de 50 !


 


La nourriture est bonne, les gens sont doux et charmants, le rêve se poursuit…


 


Natasha, tu peux être fière de la Croatie !!!


 


Fauve J

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Budapest / Hongrie


19 au 20 juillet Hongrie


 


 


Ça fait 1h30 que j’attends seule dans la voiture que Sophie revienne. Il semble qu’il n’y a plus aucun hôtel de disponible dans tout Budapest ! Sophie est partie à pied consulter le centre d’informations et un hôtel tout près. Je reste à surveiller la voiture remplie de nos valises dans ce quartier sombre et peu sûr… Vue la non courtoisie évidente des Budapestois (tiens…teurs… hihihi), sur la route, c’est beaucoup plus sécuritaire de le faire à pied !


 


Rien, rien, rien…


C’est toujours un risque que de ne pas réserver d’avance. Ça fait aussi partie de la vie d’aventurier !


 


 


Considérant cette forte impression que la ville même ne veut pas de nous, nous décidâmes de quitter Budapest, malheureusement, sans même la visiter. Ce sera pour une prochaine fois


 


Fauve


 


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Budapest, dommage, nous allons devoir zapper : il n’y a vraiment pas d’hôtels disponibles. Un concert de Robbie Williams et ça y est, tout le monde est en effervescence. La route jusque là n’était pas bien compliquée, pour cette fois je pense que j’ai pris le coup. J’ai suivi le chemin sans encombre. J’étais suffisamment en forme et attentive pour pouvoir reprendre la route vers Zagreb sans difficulté.


Cela ne veut pas dire que j’ai tenu l’attention jusqu’au bout. C’est dans ces cas que l’on apprend ses limites. A partir du moment où nous nous sommes arrêtées pour manger, tout c’est compliqué. Nous avons erré sur les autoroutes pendant 2hres… J’ai pris une sortie au hasard pour trouver un endroit où manger et dormir, nous sommes tombées sur un petit hôtel au bout d’un chemin. Là nous avons été reçues comme des reines. Le monsieur de l’hôtel Siófok Bél Mátyás Utca de Sosto (prononcez Chochto) nous a cuisiné des œufs avec du bacon, il nous a sorti des légumes de son jardin, des tomates rouges à cœur et des poivrons blancs, du fromage, du saucisson, deux grandes boites de jus de fruit, du pain à profusion et m’a même fait un petit café.


 


Malgré la barrière de la langue, il nous a fait la conversation avec beaucoup de gentillesse ainsi qu’une dame à la table à côté. Des petites filles sont venues parader devant notre appareil photo. La petite chatte de l’hôtel venait d’avoir quatre petits et elle a coursé une souris devant nous ! C’est très efficace un chat dans un hôtel en pleine nature !


La table était couverte de bonnes choses. Il se dégageait de ces gens une grande douceur. Le patron nous a trouvé un hôtel car il n’y avait plus de place dans le sien. Il a tout fait pour nous. Nous nous sentions si choyées que nous avons eu un doute quant au prix que nous allions avoir à payer pour le repas… le monsieur nous a demandé 6 euros pour les deux ! Incroyable !


 


Il nous a expliqué le chemin pour accéder à l’hôtel qu’il nous avait trouvé… mais la fatigue nous avait déjà bien entamées et nous sommes revenues plusieurs fois sur nos pas, nous avons brûlés quelques litres d’essence inutilement et au lieu d’arriver à huit heures et demie… nous sommes arrivées à onze heures.


Décidément, c’est bien compliqué de se faire aux différentes logiques des panneaux de signalisation !


 


Après le cocon ce Vienne, la Hongrie semble bien rude. Le niveau de vie est si bas que cela donne la sensation d’être snob… S’habitue-t-on trop vite au luxe ?


J’en ai bien l’impression. La fatigue donne aussi des exigences que nous n’aurions probablement pas autrement. Il faut se faire à l’idée que nous ne sommes pas aussi adaptables que nous aimerions l’être. Ce snobisme est très culpabilisant, est-ce que cela aussi ferait partie des limites que nous devons nous admettre ? Les gens ici semblent ne connaître que ça et le prendre très bien, mais nous nous sentons rejetées par ce manque de confort intense. Les lits y sont durs, la nourriture est de mauvaise qualité, même pas fraîche, le café est ultra-faible, la douche est sommaire, les meubles, les draps, les serviettes de toilettes, les sols sont vieux. Mais au moins tout est propre dans cet hôtel, ce qui n’est vraiment pas le cas partout ici. Les stations services sont écœurantes de saletés, les odeurs sont intenables.


 


Les personnes que nous avons rencontrées sont soit très accueillantes et serviables, soit fermées et à la limite de la timidité et de l’impolitesse. Il n’y a pas de milieu entre les deux. Je ne m’attendais pas à autant de contraste avec Vienne. Les différences de niveaux de vie d’un pays à l’autre créent des différences énormes, c’en est impressionnant. Pourtant les distances ne sont pas si grandes, mais passez une frontière et le décor et les usages changent complètement.



 


Sophie 


 


 


 

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Vienne

 

16 au 19 juillet


 


Wow, wow, wow !!!


 


De toute beauté, majestueuse… Malgré l’effervescence et le fourmillement touristique, on sent un calme et une certaine sérénité dans cette grande ville aux monuments imposants et à l’architecture (en grande partie rajouté au 19e siècle), de style Baroque.


 


La chaleur et la gentillesse générale des Viennois fut grandement appréciée et reçue comme un cadeau. Un contraste marqué avec Prague.


 


Je m’attendais à ce que les prix soient exorbitants, tout le contraire de Prague ou j’avais l’impression qu’on me souriait que pour mes sous. Nous avons pu manger pour moins de 10 euros, quoique je me suis quand même fait plaisir en me permettant quelques écarts de temps en temps ;)


 


Nous devions absolument trouver une buanderie pour y faire notre lessive, chose pas si simple en Europe, jusqu’à maintenant, il semble que les Européens ont tous une laveuse chez eux ! Pour reprendre une expression gracieuse et populaire chez moi, c’est rare comme d’la marde de Pape !!!


 


En parlant de crotte…


 


C’était mon anniversaire, mon vrai, le 18 juillet pour ceux qui l’on oublié ;) On nous a référé un superbe resto 5 étoiles… Merveilleux, divin… Jusqu’au moment où un gentil Golden décida de faire son tas juste à côté de ma table ! Et oui ! Même dans les films ça ne se fait pas !!!! J’étais sous le choc, du coup, ils nous ont offert gratuitement le dessert…hihihi


 


Il paraît que le caca ça porte chance, avec cette énormité, j’en aurai pour le reste de ma vie !!



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Vienne est particulièrement agréable.


Très vite, nous nous y sommes senties à notre place. C’est un endroit où tout le monde est courtois. Il est possible de traverser la rue sans avoir l’impression qu’il faut courir pour ne pas être renversé par une voiture. C’est assez rare dans une grande ville ! Je m’attendais aussi à ce que tout soit très cher puisque le niveau de vie des habitants est assez élevé, mais ce n’était pas le cas.


Le confort est là, les cybercafés sont présents en quantité, les magasins sont nombreux et variés… mais les prix sont inférieurs aux prix français. Ce fut évidement une bonne surprise.


Les Viennois sont des gens chaleureux, qui prennent le temps de vous écouter et de vous répondre posément de sorte que vous ayez votre réponse. Je m’attendais à plus de distance physique aussi, mais ils parlent en posant la main sur votre bras, chose qui n’est pas envisageable dans certains autres pays, comme l’Allemagne par exemple. La langue est la même, mais le langage corporel est différent. Il y règne un respect bon-enfant qui crée une aura de confort.


Seul petit bémol : si vous avez besoin d’explication pour votre chemin, on vous répondra forcément que c’est facile, même quand ce n’est pas vrai !


So


 

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Prague

14 au 16 Juillet


 


J’anticipais, avec une excitation toute particulière, ma venue à Prague.


Je ne suis pas déçue.


Quelle magnifique ville, l’architecture en dentelle, de tous les âges, les couleurs pastel qui ajoutent une impression de grandeur malgré le nombre impressionnant de touristes. Un ravissement pour les yeux.


 


J’étais aussi curieuse de voir si l’ancien régime communiste avait laissé ses traces, nous pouvons encore sentir les vapeurs d’une certaine oppression sur les visages des plus vieux et une lourdeur palpable ici et là…


 


Malgré les MacDonald et les enseignes Coca Cola, on sent bien le mode survie qu’un régime contrôlant à pu développer et l’attitude réservée des Tchèques pourrait, au premier contact, semblé de la froideur et de la crainte envers les étrangers.


 


Nous avons qu’en même rencontré des gens sympa ici aussi, dont  Sveto qui parle très bien français en plus d’être tout à fait mignon !!!


 


Vous pourrez admirer les photos dans l’album intitulé Prague 

 

 

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Prague dont nous arrivons était très impressionnante, on sent encore terriblement le poids du communisme : certains le regrettent parce qu'ils ont perdu leur gagne-pain au changement de régime, un acteur que nous avons rencontré en particulier, d'autres apprécient l'ouverture que la fin de l'oppression amène, les jeunes surtout y voient de l'espoir. Sveto nous a expliqué tout cela, ce sont des gens comme lui qui feront progresser le pays, aucun doute à ce sujet. Il n’hésite pas à apporter son expérience vécue pendant trois années à l’étranger (en l’occurrence en France) à celle de son parton pour apporter une touche de modernisme dans la vision locale de l’économie.


Le commerce commence déjà à prendre une tournure plus professionnelle. Par contre, beaucoup de personnes hésitent encore à s'ouvrir, on sent une chape de plomb sur les âmes et le tourisme est encore souvent perçu comme une opportunité de mettre la main dans le porte-monnaie des trop riches étrangers, les tarifs sont différents pour les touristes et pour les habitants. Même s’il faut que quelqu’un nous l’ait dit pour que nous le sachions, c’est quelque chose de palpable. Il n'y a pas de notion de service à la clientèle "gratuit", ou de petit plus pour garder le client, ils sont encore sur le mode "envieux". C'est très impressionnant tant c'est visible à l'œil nu !


So

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Aix-La-Chapelle / Frankfurt


 


12 juillet-----


 


Nous voici donc à Aix-La-Chapelle, après tout le stress des préparatifs, prendre du plaisir à voyager ne s’est pas fait sans mal… mais l’aventure est bien là. La première impression qui s’est manifestée, c’est que nous sommes plus fragiles que nous ne pensions… mais à côté de ça, le goût de découvrir ne faillit pas. A peine arrivées, nous n’avons pas eu envie de prendre une pause et nous sommes immédiatement parties avec nos petites gambettes pour promener notre regard affûté sur la ville. Le nez en l’air, nous avons tout d’abord découvert des bâtiments très sobres et sombres, très carrés… par contre, un peu partout, des détails surprenants nous ont frappées : des balcons très découpés en fer forgés sortaient de ses façades austères. Parmi les rues étroites et droites, des petites maisons alambiquées détonnaient.


 


Cette ville regorge de sources naturelles, ce qui fait que l’on peut trouver des fontaines partout. Et l’art ne s’y fait pas prier, toutes sont agrémentées de statues plus fantasmagoriques les unes que les autres. L’une d’entre elle, minuscule, est constituée de pantins articulés aux mimiques très expressives. Des enfants s’amusaient à en bouger les membres comme ils auraient fait d’une poupée. Après un pique-nique, sur la route, de légumes hors paire, s’offrir un petit restaurant ne fut pas du luxe. Un vrai bon plat complet, merveilleusement dressé et succulent, voilà ce qui allait compléter une belle journée. Fauve opta pour un plat de spaghetti aux scampis et moi pour des tagliatelles aux légumes et au gorgonzola. La mousse au chocolat n’était pas banale non plus. Par contre, petite gourmandise en passant, nous avons craqué sur des glaces à l’Italienne qui ont su tenir leur promesse. Après la douche bien méritée, il est temps de fermer l’ordinateur et les paupières pour se préparer pour la deuxième aventure !!!!


 


Bonne nuit donc…


Sophie


 


13 juillet ----


 


Je me suis réconciliée avec l’Allemagne, malgré les stau (embouteillages) fréquents dû aux travaux routiers, tous les Allemands que nous avons rencontrés ont été d’une gentillesse et d’une douceur sans pareil. C’est merveilleux de voir à quel point la langue n’est pas si nécessaire à la communication. À coup d’un peu de français, d’anglais, d’allemand et beaucoup de gesticulations, nous retrouvâmes chaque fois notre chemin.


 


Nous avons dû faire une halte à Frankfurt en décidant de ne pas nous rendre jusqu’à Rodenberg car nous avons perdu 3h sur l’autoroute, prises dans un embouteillage monstre, à 45 degrés Celcius. Il faisait tellement chaud que les travailleurs sur le bord de la route nous ont offert des bouteilles d’eau. Je les remercie pour leur compassion !!!


 


Tout le voyage semble porté par une inspiration divine… Après chaque pépin, une belle surprise, un cadeau nous attend. Un nuage qui passe devant un soleil de plomb juste assez longtemps pour nous rafraîchir, un hôtel luxueux, à l’entrée d’une ville, rempli à craqué (convention, congrès), mais dont il reste une chambre et qui nous est offerte pour la moitié du prix… Des gens serviables partout sur notre passage (Un merci tout spécial à Fakhri de l’hôtel Mövenpick, pour nous avoir si chaleureusement accueilli).


 


Peut-être que toutes ces bénédictions sont toujours à portée de nous mais qu’en voyage, nos yeux se posent dessus plus facilement et souvent…


 


            Il est temps pour moi d’aller faire dodo


   Fauve


 

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Faux départ

Je suis toujours à Calais


 

Nous étions supposées partir lundi mais malheureusement des imprévus nous ont retenues. Ça m'a permis de consulter mon docteur et je pourrai rencontrer un grand spécialiste de la colonne en septembre...Ça c'est vraiment cool.

 

Je n'ai pas encore eu le temps de décompresser, je suis en mode coordination et organisation jusqu'au bout des cheveux !

 

Ce soir nous avons souper au petit restaurant Indien, si, si, y'a un restaurant Indien à Calais, avec section fumeur s.v.p. !!! 

 

Photo de Sophie se régalant

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Le GRAND départ se fait demain !!!

 

Nous avons changé quelques peu l'itinéraire, nous visiterons 35 villes dans 11 pays

Environs 10 000 km en 58 jours...

 

La 1ere destination ---Allemagne --- Aix-La Chappelle  (Aachen) http://aachen.de/FR/index.html

 

Photo de la carte du trajet 

 

 

 

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